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Pierre Devaux
Naissance
Tassin, Drapeau de la France France
Décès (à 73 ans)
Tassin
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Français

Œuvres principales

Pierre Devaux est un sculpteur lyonnais né le 22 septembre 1865 à Tassin et décédé le 9 novembre 1938.

Biographie[modifier | modifier le code]

Pierre Devaux est né le 22 septembre 1865 à Tassin, de Benoît Devaux et d'Elisabeth Perrier. Ses parents sont cafetiers à la Croix-Rousse, rue Dumont-d'Urville. Il décède le 9 novembre 1938. Sculpteur Français il figure au salon des artistes Français où il obtint une mention honorable en 1890. Il est reconnu principalement pour ses bustes (Le musée des Beaux-Arts de Lyon possède de lui un buste du peintre Paul Chenavard) et sa participation à la réalisation de l'horloge monumentale de Tassin-la-Demi-Lune inaugurée en 1907. Il est l'un des deux sculpteurs (avec G. Cave) décorant la villa Lumière à Monplaisir, Lyon.[1]

Formation[modifier | modifier le code]

Le 13 janvier 1882, il entre en classe de Principes aux Beaux-Arts de Lyon et dès l'année suivante en sculpture, ce qui fait soupçonner un apprentissage antérieur. Il doit malheureusement gagné sa vie chez un fabricant de statuette en dépit de sa bourse d'étude. Il étudie avec le professeur Dufraine. Castex-Dégrange, son professeur par intérim soutient le jeune artiste « qui donne les plus belles espérances ». Pendant ses trois années de bourse d'étude aux Beaux-Arts de Paris où il est apprécié par GJ. Thomas.

Parcours Artistique[modifier | modifier le code]

Un parcours artistique hors du commun

L'oeuvre qui le fait remarquer est la figure de la soie dont il demande l'acquisition au ministre en mai 1890. La soie est fondue en Bronze à l'occasion de l'Exposition universelle de Lyon de 1894 et est acquise par la commission de la préfecture en avril 1897. Elle figure de nouveau à l'exposition internationale de 1914 devant le palais de l'Horticulture. L'artiste ne reste pas à Paris au-délà des trois années de sa bourse d'étude. Aux Beaux-Arts de Paris, il n'a pourtant jamais été bien placé pour le Prix de Rome. Il remporte tout de même le prix de Paris en 1888. Avant son retour à Lyon en 1891, la ville lui commande le buste de Michel Perrache pour la mairie du 2ème arrondissement. La maquette est reçue le 19 novembre 1891 d'après des portraits peints. Il est aussi chargé de celui d'Edouard Thiers qui s'est illustré dans la défense du Fort de Bellevue en 1870, pour le minument élevé par Coquet à la mémoire du militaire récemment disparu. En 1895 il obtient l'acquisition des Orphelins.

Des échecs

Il participe aussi au concours pour le buste de la République destiné à la salle des séances du conseil municipal. Les trois sculpteurs du jury lui attribuent le premier prix, mais ce n'est qu'un second prix qui lui est accordé, apprend l'artiste par les journaux. Il refuse la récompense dans une lettre adressée au Maire, publiée par l'Express de Lyon du 16 décembre 1895 : « Ma dignité artistique ne me permet point de déjuger les trois sculpteurs que leur mérite a fait désigner comme membres du jury. Puisque tous les trois étaient d'accord pour mef aire obtenir la première place, permettez-moi de m'en tenir là et de me retirer d'un concours dont la solution pourrait à bon droit me surprendre ». Il ne remporte ni la commande du buste, ni le concours pour le monument au Sergent Blandan (1899), ni celui pour Soulary (1895). En revanche, la Ville lui commande un buste en marbre de Chenavard dans la série des Lyonnais célèbres. Devaux signe la soumission le 23 décembre 1897. Devaux demande la documentation pour le concours du monument à Carnot, au début de 1895, mais sa participation demeure encore obscure. Devaux s'est fait une spécialité de ce type d'œuvres monumentales. Il en expose au Salon de Lyon en 1896 qui sont très remarquées.

Succès

Il remporte cependant le 3ème prix au concours du monument Puget de Marseille sur 32 concurrents, le 7ème prix à celui de Lazare Carnot sur 43 concurrents et le 2ème prix au Monument Livet. Il exécute avant 1914, les monuments funéraires privés ou publics à la mémoire d'Etienne Poulet (Villefranche), du savant Bravais (Chamonix), à Madame Courajod (Blacé, Rhône), à E. Grand (Chambéry) mais aussi l'horloge érigée d'après les plans de Coquet à l'entrée de Tassin. Devaux a trouvé une large audience auprès d'une clientèle privée. Il sait l'attirer par des expositions particulières qu'il organise plusieurs année de suite.

Une rédemption dans l'éducation

Peu après, Devaux travaille avec Huguet au tombeau du peintre. L'artiste assure la suppléance de la classe de sculpture aux Beaux-Arts de Lyon entre 1897 et 1899. Il forme alors Clémencin (2ème prix de Paris, 1899), Fournioux, Beauvisage, Benoist, Moulet, Mathey (2nd grand Prix de Rome), mais c'est Aubert, de douze ans son ainé qu'est confiée la classe après la mort de Dufraine (1900).

Un tournant de sa vie

On retrouve Devaux au concours du Monument Gailleton, associé aux architectes Robert et Cholat. Le buste de Risette est acquis par la Ville en 199. On inaugure le monument à JM. Bataille (1884-1912) le 30 novembre 1913. Il se marie en Juillet 1914 avec Anna Raillon (1891-1968) qui est peintre, rédactrice d'Art et Voyages. Figure à l'exposition internationale de Lyon de 1914 avec Faune et Bacchante. Devaux est réputé dans le domaine du portrait et du monument funéraire dont il donne une liste partielle, sous le nom de Monuments particuliers. Devaux n'a pas exposé de 1902 à 1906, ni en 1920 et 1927. Il décède finalement en 1938.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Monument Puget, ville de Marseille, 3 sur 32 concurrents.
  • Monument Joséphin Soulary, place St-Claire à Lyon, 2nd prix sur 22 concurrents
  • Buste monumental de la République, salles des séances du conseil municipal de Lyon, 2nd prix sur 17 concurrents
  • Monument Gailleton, à Lyon, prix ex-œquo avec M. Aubert statuaire.
  • Monument Lazare Carnot, à Paris, 7ème prix sur 43 concurrents
  • Monument Livet, 2nd prix

Bustes[modifier | modifier le code]

  • Michel Perrache, marbre, mairie du 2ème
  • Chenavard, marbre, musée de lyon
  • Futur savant, marbre, musée de lyon
  • Rieuse, marbre, musée de Villefranche
  • Florentin, hôtel-de-ville de Lyon, 3ème médaille, salon de 1887
  • Reminiscence byzantine, buste porcelaine de saxe, salon de 1896.

Statues[modifier | modifier le code]

  • La soie, bronze, salon de Paris et de Lyon
  • La lionne, bronze, salon de paris et de Lyon
  • Les orphelins, groupe plâtre, appartient à la ville de Lyon
  • Faune et bacchante, groupe plâtre, salon de paris et de Lyon
  • Fleur de sommeil, plâtre, prime de la ville de Lyon en 1895
  • Fleur de montagne, plâtre grandeur nature, salon de paris et de Lyon 1908.
  • La défense de la nichée, 2 groupes pierre, salon de paris et de Lyon, au château d'Azoletttes, salon de 1899.
  • L'espérance consolant l'affliction, groupe pierre, salon de Lyon, à la Balme.
  • L'épargne et la métallurgie, statue pierre
  • Beethoven mourant, bas-relief, salon de 1909
  • Le semeur de pensées, salon de 1909
  • Le pêcheur de langouste, salon de 1890
  • Danseuse, bronze, salon de 1911

Monument publics

  • Etienne poulet à Villefranche
  • Le savant Bravais à Chamonix
  • Madame Courajod à Blacé
  • E. Grand à Chambéry
  • E. Thiers place raspail, Lyon
  • Rétable de la trinité, marbre, Eglise St-Nizier, Lyon
  • Senectuti panem dedit et domun, bas relief, Hospice Debrousse, salon de 1907
  • Horloge Monumentale, à Tassin la Demi-lune


Récompenses et Médailles[modifier | modifier le code]

  • Médaille or, fondation debrousse
  • Médaille M. Hirsch, architecte, offerte par le personnel de l'architcture
  • M. Girardon, ingénieur
  • M. Aveyron offerte par les élèves de l'école normal, salon de 1901
  • Le chirurgien Léon Bérard
  • plaquette bronze, salon 2920
  • M. page, médialle or, salon de 1897
  • Plaquette argent, offerte à M. Lumière à l'occasion de sa nomination d'officier de la légion d'honneur
  • Madame Berthe Dussard, médaille argent salon de 1900
  • M. Duneau, médaille argent

Titres universitaires et artistiques[modifier | modifier le code]

  • officier d'académie en 1897
  • officier de l'instruction publique en 1905
  • membre du jury d'état de 1889 à 1904
  • membre du jury du salon
  • membre du jury de l'école des beaux arts
  • membre de la commission consultative des musées de 1902 à 1912
  • membre des artistes français
  • membre perpétuel de la société lyonnaise des Beaux-Arts
  • membre du salon d'automne

Œuvre Principale[modifier | modifier le code]

L'horloge monumentale de Tassin-la-Demi-Lune Située place Vauboin, et inaugurée en 1907 elle représente le symbole de la ville de Tassin depuis 1908. L'édifice gigantesque est de style Louis XVI, modernisé. Elle est l'œuvre des architectes Robert et Chollat avec la collaboration des P. Devaux pour la sculpture des éléments décoratifs, de M. Terracol pour la maçonnerie et de la maison Charvet pour l'horloge en tant que tel. Le monument situé au centre du rond point principal de Tassin la Demi-Lune est d'une hauteur totale de 13 mètres 50.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives du Musée des Beaux Arts de Lyon

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]